Le prestige d’une longue histoire ennoblit les terres paisibles de MONS-EN-LAONNOIS, depuis les siècles les plus éloignés de l’âge néolithique.
La vigne dont l’existence est signalée dès 985 était la principale activité des Montois.
Elle produisait un assez bon vin apprécié à la fin du XIVème siècle.
A lire : Mons-en-Laonnois et les Creuttes par le Comte Maxime de SARS Lucien Broche – Edition 1935.
L’étymologie du nom du village est purement latine : MONTES in LAUDUNESIO, les MONTS EN LAONNOIS.
Les premiers Montois ont habité les grottes qui ont donné leur nom à une ancienne paroisse, aujourd’hui modeste hameau : les Creuttes.
Dès le XIIIème siècle, Mons-en-Laonnois est devenu l’un des principaux domaines de l’évêque de Laon grâce aux droits seigneuriaux afférents à la vicomté acquis en 1236.
La guerre de Cent Ans fut pour le Laonnois une période de ravages et de misères, le village assailli par les Anglais en 1373 ne fut pas épargné, l’église Saint Pierre et Saint Paul connût à cette période sa première destruction.
Un château fort existait, ainsi qu’une maladrerie jusqu’au XVIIème siècle.
La ligne SNCF LAON-SOISSONS fut entreprise en 1864 et la gare ouverte au public en 1866.
Le village participera encore à l’Histoire lors de la première guerre mondiale. Les Allemands sont arrivés en septembre 1914 et occupèrent plus de quatre ans le village qui fut dévasté. La Croix de Guerre lui fut décernée en 1920.
En 1925, l’ancienne fabrique de céramique, située à Clacy-et-Thierret, fit place à une fonderie puis à une usine spécialisée dans la fabrication de radiateurs de chauffage. Elle connut jusqu’au début des années 80 une expansion continue, bénéfique aux villages voisins. Mons-en-Laonnois vivra à cette époque, une urbanisation croissante qui modifiera sensiblement la configuration de la cité.